– Vois-tu, Sébastien, de tout temps, l’ignorance a ouvert la porte aux « vérités» erronées. La science a introduit les notions de preuve, de reproductibilité et d’expérimentation qui ont progressivement filtré ces erreurs. Reste le besoin de croire qui est parfois, quant à lui, plus fort que la réalité scientifique. Ainsi, on peut croire à toutes sortes d’absurdités telles que les phénomènes qui contredisent les lois de la nature.
J’aimerais voir l’intégralité de ce passage. C’est un bon rappel de l’importance de l’esprit critique et de la démarche scientifique.
Merci SceptiqueModerne pour votre commentaire. Le texte de ce roman n’a pas pour objectif de traiter à fond les nombreux problèmes qu’il soulève, mais de susciter les discussions autour de ces problèmes. Vous êtes au cœur de l’un des problèmes ouverts à la discussion. Voici mon point de vue :
Le champ de la science est l’objectivité. Si je tiens à la main un verre rempli d’eau et si je le lâche, il va tomber par terre. La science ne soufre ni discussion, ni contestation, ni polémique. Attention quand même aux conclusions prétendument scientifiques basées sur des hypothèses incertaines qui peuvent mener à des querelles de spécialistes.
La croyance est basée sur une conviction intime de la véracité de ce à quoi on croit. Elle n’a besoin ni de preuve, ni de démonstration. Elle peut aider à vivre mais certaines croyances peuvent être aussi extrêmement néfastes. Un exemple réel vécu personnellement est l’histoire d’une famille qui vivait à Lyon et qui préférait laisser mourir leur petite-fille plutôt que de la faire soigner par les médecins car cela était interdit par leur croyance.
L’essentiel est de bien délimiter le champ de la science, et le champ de la croyance qui peut être positive ou négative selon le cas.